Elle gisait là
Dans un lit sans amour  
Le sommeil un peu lourd  
Sans trop savoir pourquoi
Elle gisait là
Dans des draps maquillés  
Par un honneur souillé  
Mais ne le savait pas  
Non elle ne savait pas
Que celui qu’elle aimait  
Tous les soirs la vendait  
À coup de temesta  
Non elle ne savait pas  
Que lorsqu’elle s’endormait  
Des hommes la prenaient
Pour ce qu’elle n’était pas  

Elle Gisèle a  

Elle gisait là
Entourée de ces yeux  
Fermés de ces le   
Qui étaient aux aboies
Elle gisait là  
Sur l’autel de la honte  
Du vice et de l’immonde  
Qu’elle n’imaginait pas  
Non n’imaginait pas  
Qu’a coup de somnifères  
Elle servait de dessert  
À la fin du repas  
Non elle ne pensait pas  
Qu’on lui prenait son corps  
Et qu’elle était d’accord  
Vu elle ne criait pas  

Elle Gisèle a
 
Elle gisait là  
Couchée prête aux abus  
Comme jetée aux rebuts
Avec le corps en croix  
Elle gisait la  
Pour ces individus  
Qui tuaient sa vertu
Et qui brisaient sa foi vu
Elle , Gisèle a  
Senti la queue du diable  
Vu l’inimaginable  
« L’homme dans tous ses états »
Et Gisèle a  
Tenue, pris la parole  
Parlé plus fort de viol  
Et gagné son combat…

Elle gisait là

Elle Gisèle a… parlé !
(2024)